La philosophie de Pascal Couchepin...
Un article de la TSR
La philosophie de Pascal Couchepin à l'Ile St-Pierre
22.08.2005 15:02 - mise à jour: 20:42
Pour sa traditionnelle - la huitième du genre - rencontre avec la presse à l'Ile St-Pierre, sur le lac de Bienne, le conseiller fédéral a choisi de faire parler les chiffres. Sur la base d'études tirées du recensement 2000 de la population, il a dépeint une Suisse en mouvement, «qui prend des couleurs».
Les frontières que l'on croyait immuables tant sur les plans indivuel que sociétal et territorial s'estompent, a estimé Pascal Couchepin. Pourtant, nombre de personnes refusent de voir les faits et cherchent refuge dans l'évocation d'une Suisse mythique qui n'a plus rien à voir avec ce que vivent les gens aujourd'hui.
Le ministre de l'intérieur a pourfendu tant la droite que la gauche. Parmi les défenseurs du statu quo, «il y a ceux qui refusent l'ouverture, qui sont habités de sentiments xénophobes», d'après lui. Mais il y a aussi ceux qui pensent que tous les acquis sociaux sont intouchables, qu'il faut combattre toute réforme, a-t- il critiqué.
Améliorer la formation
Pascal Couchepin revendique pour sa part une «politique sociale préventive adaptée aux cycles de vie individuels». En substance, la priorité doit aller à l'amélioration des conditions de vie plutôt qu'au soutien des personnes ayant subi un coup dur.
«Il faut concentrer nos efforts sur l'amélioration de la formation et faire en sorte que tout le monde ait un emploi», a-t- il dit. Et de proposer une augmentation «substantielle» des crédits pour la politique de l'éducation et de la recherche pour 2007 à 2011.
Au travail
La seconde priorité du conseiller fédéral est l'augmentation du taux d'activité. Pour lui, la tendance au raccourcissement de la durée de vie professionnelle mise en évidence par le recensement n'est pas bonne. Il faut donner à un maximum de jeunes, de femmes, d'immigrants et de personnes âgées la possibilité de travailler, a- t-il lancé.
La réalisation des visions de Pascal Couchepin passe par un renforcement des moyens accordés à la politique de l'enfance et de l'éducation, l'aide à l'autonomie des personnes âgées, et la réintégration dans le monde du travail. En revanche, le système de sécurité sociale classique ne devra pas être développé, au-delà des projets en cours comme la 11e révision de l'AVS, pendant la prochaine législature.
Aujourd'hui déjà, les assurances sociales ne sont qu'un des maillons de l'Etat social moderne, a jugé M. Couchepin. Les aides à la formation, le système de réduction des primes maladie ou la mise à disposition de places de crèche en fonction du salaire sont des solutions permettant d'éviter parfois le recours aux assurances sociales. «Cette approche plus fine que la traditionnelle politique de l'arrosoir doit se poursuivre», selon lui.
tsr.ch avec les agences
J'aimerais importer un peu ce genre de personnages en France. Il a certes ses défauts (et que je souris en voyant sa tête, enfin ça il n'y peut rien), mais comparez-le avec un Bayrou. Couchepin, au moins, reste réaliste. Il ose dire qu'il ne faut pas rester immobile. Je ne connais pas son action dans ses détails, mais ses discours, au moins, je les approuve totalement !
La philosophie de Pascal Couchepin à l'Ile St-Pierre
22.08.2005 15:02 - mise à jour: 20:42
Pour sa traditionnelle - la huitième du genre - rencontre avec la presse à l'Ile St-Pierre, sur le lac de Bienne, le conseiller fédéral a choisi de faire parler les chiffres. Sur la base d'études tirées du recensement 2000 de la population, il a dépeint une Suisse en mouvement, «qui prend des couleurs».
Les frontières que l'on croyait immuables tant sur les plans indivuel que sociétal et territorial s'estompent, a estimé Pascal Couchepin. Pourtant, nombre de personnes refusent de voir les faits et cherchent refuge dans l'évocation d'une Suisse mythique qui n'a plus rien à voir avec ce que vivent les gens aujourd'hui.
Le ministre de l'intérieur a pourfendu tant la droite que la gauche. Parmi les défenseurs du statu quo, «il y a ceux qui refusent l'ouverture, qui sont habités de sentiments xénophobes», d'après lui. Mais il y a aussi ceux qui pensent que tous les acquis sociaux sont intouchables, qu'il faut combattre toute réforme, a-t- il critiqué.
Améliorer la formation
Pascal Couchepin revendique pour sa part une «politique sociale préventive adaptée aux cycles de vie individuels». En substance, la priorité doit aller à l'amélioration des conditions de vie plutôt qu'au soutien des personnes ayant subi un coup dur.
«Il faut concentrer nos efforts sur l'amélioration de la formation et faire en sorte que tout le monde ait un emploi», a-t- il dit. Et de proposer une augmentation «substantielle» des crédits pour la politique de l'éducation et de la recherche pour 2007 à 2011.
Au travail
La seconde priorité du conseiller fédéral est l'augmentation du taux d'activité. Pour lui, la tendance au raccourcissement de la durée de vie professionnelle mise en évidence par le recensement n'est pas bonne. Il faut donner à un maximum de jeunes, de femmes, d'immigrants et de personnes âgées la possibilité de travailler, a- t-il lancé.
La réalisation des visions de Pascal Couchepin passe par un renforcement des moyens accordés à la politique de l'enfance et de l'éducation, l'aide à l'autonomie des personnes âgées, et la réintégration dans le monde du travail. En revanche, le système de sécurité sociale classique ne devra pas être développé, au-delà des projets en cours comme la 11e révision de l'AVS, pendant la prochaine législature.
Aujourd'hui déjà, les assurances sociales ne sont qu'un des maillons de l'Etat social moderne, a jugé M. Couchepin. Les aides à la formation, le système de réduction des primes maladie ou la mise à disposition de places de crèche en fonction du salaire sont des solutions permettant d'éviter parfois le recours aux assurances sociales. «Cette approche plus fine que la traditionnelle politique de l'arrosoir doit se poursuivre», selon lui.
tsr.ch avec les agences
J'aimerais importer un peu ce genre de personnages en France. Il a certes ses défauts (et que je souris en voyant sa tête, enfin ça il n'y peut rien), mais comparez-le avec un Bayrou. Couchepin, au moins, reste réaliste. Il ose dire qu'il ne faut pas rester immobile. Je ne connais pas son action dans ses détails, mais ses discours, au moins, je les approuve totalement !