[fic] Le début des ennuis
Titre : Le début des ennuis
Membre : Aylala
Personnages : Emmett, Rosalie
Catégorie : Fic
Rating : K
Disclaimer : Tout appartient à Stephenie Meyer
Le début des ennuis
Emmett n’avait jamais été d’un naturel inquiet, pourtant cette fois, il était vraiment très préoccupé. Sur le chemin qui ramenait tout le clan Cullen de l’aéroport, il avait du faire des pieds et des mains pour se trouver dans la voiture de Rosalie. Cette dernière semblait ne plus jamais vouloir lâcher Bella ce qui était quelque chose qu’il n’aurait jamais cru s’il ne l’avait pas vu.
Le vampire était dans une situation délicate. Edward était présent dans la voiture, couvant sa jeune épouse d’un regard grave et inquiet. Emmett devait donc se borner à ne penser qu’à être surpris de l’étrange comportement de Rosalie. Quand ses pensées s’aventuraient dans des contrées trop dangereuse, il se dépêchait d’énumérer dans l’ordre alphabétique les plus grands joueurs de baseball de ses trente dernières années.
En temps normal, son frère aurait immédiatement compris que quelque chose le tracassait. Par chance, si on pouvait s’exprimer ainsi, Edward était bien trop préoccupé pour se soucier des pensées des autres. Jamais Emmett n’avait été si pressé d’arriver.
A peine furent-ils rendu dans leur grande maison que le vampire s’approcha de son épouse. Rosalie soutenait Bella, la tenant par la taille. On aurait pu croire qu’elles étaient deux bonnes amies, les meilleures du monde… Mais Emmett connaissait Rosie mieux que quiconque et plus les secondes passaient, plus il redoutait les dessins de sa vampire de femme.
Une fois que Bella, le teint blafard et maladif, fut installée dans le canapé, Carlisle voulu l’ausculter. Rosalie répugnait à s’éloigner de sa nouvelle meilleure amie mais leur père avait été intraitable. Emmett avait alors sauté sur l’occasion. La saisissant par le poignet, il l’entraina à l’extérieur et pour la première fois de sa vie, il dû insister pour qu’elle le suive.
Pour avoir le luxe d’une conversation privée, Emmett l’entraina aussi loin que nécessaire. Il consentit alors à la lâcher. Rosalie se redressa alors et balaya l’air de sa longue chevelure blonde d’un air agacée. Elle posa sur lui son regard glacé et impatient.
- « Je peux savoir ce que tu fais ? » lui demanda-t-elle.
- « C’est à moi de te poser cette question ! » lui rétorqua-t-il alors.
- « Je ne vois pas du tout de quoi tu parles… »
- « Oh Rosalie ! Pas à moi, je t’en prie ! »
Les deux vampires se défièrent un moment du regard, mais Rosalie garda obstinément le silence, les bras sur sa poitrine. Ce fut Emmett qui le premier brisa le silence.
- « Je m’inquiète Rosie… Cette chose étrange qui arrive à Bella… »
- « Cette chose merveilleuse tu veux dire ! Elle va avoir un bébé Emmett, un bébé ! Pourquoi Bella et moi sommes nous les seules à nous réjouir ! »
- « Ce n’est pas naturel ! »
- « Au contraire ! Avoir un enfant est une chose toute naturelle une humaine ! Une chose naturelle est merveilleuse ! »
- « Ca peut la tuer ! »
- « C’est un risque à prendre ! » répondit alors Rosalie d’un air nonchalant.
Emmett poussa un très profond soupir.
- « Rosie ! Cette chose… Cet enfant » rectifia-t-il devant son air courroucé « Il ne sera jamais le tien ! »
Elle lui lança un sourire amusé.
- « Je pourrais m’en occuper ! Bella sera d’accord ! Et si jamais un malheur devait lui arriver, je saurais parfaitement m’occuper du bé… »
- « Rosie ! » gronda alors Emmett.
Il se rapprocha d’elle et la prit par les épaules. Elle était folle, entièrement folle, totalement folle. Et c’était pour cela que le vampire envisageait le pire. Emmett connaissait le désir d’enfant de son épouse, il savait à quel point ce manque la faisait souffrir. Il savait aussi que quand elle désirait quelque chose, elle était prête à tout pour l’avoir.
- « Je vais t’avoir à l’œil » la prévint-il
Rosalie se contenta de sourire d’un air moqueur.
- « Je demanderais à Alice d’être vigilante » continua-t-il.
La vampire haussa les épaules d’un air indifférent. Elle n’avait jamais considéré le don de leur sœur comme une menace envers ses desseins. Elle avait presque toujours eu ce qu’elle avait voulu.
- « Et je t’en supplie » termina-t-il enfin « surveille tes pensées quand Edward est dans le coin ! »
Rosalie se mit alors à rire doucement et vint effleurer ses lèvres des siennes. Après un dernier clin d’œil, elle repartit en courant en direction de la maison, sans doute pour rejoindre sa nouvelle protégée.
Emmett savait désormais que les ennuis ne faisaient que commencer.