Une atmosphère pesante remplissait la pièce, tandis que quatre garçons inquiets attendez leur camarade. Leurs cœurs étaient remplis de questions… ils n’arrivaient pas à y croire. Cet article ne pouvait être que des conneries.
La partie sûr où se trouvait Kazuya était vraie, ils le savaient tous. Et peu importe combien de temps avait passé, peu importe combien ils attendaient leur plus jeune membre refasse partie de leurs vies, les yeux de Kazuya restaient fermés sur le monde.
Ueda savait que Kazuya avait conscience de tout ce qu’il se passait autour de lui, mais il espérait que cette fois son pressentiment soit faux. Ça serait mieux si Kazuya n’était pas au courant de ce qu’il se passait, au courant de rien…
Et pareil pour Jin… Ueda voyait clair derrière la façade que le A des KAT-TUN avait créée. A chaque fois qu’ils parlaient de Kazuya les yeux de son ami montraient sa peine. C’était impossible que Jin ait causé l’accident. Ueda savait à quel point il était protecteur lorsqu’il s’agissait de Kazuya, il voyait les batailles intérieures de son ami, et… plus important… il voyait les sentiments qu’il tentait désespérément de cacher. Il voulait tellement aider Jin, mais il savait, il n’y avait rien qu’il puisse faire. Jin devait trouver la paix avec lui-même, cette bataille devait être faite seule. C’était sa bataille. Et il était sûr que Jin allait en ressortir en vainqueur.
Mais pour le moment, avec les médias et la haine des gens, Jin ne pouvait sa battre seul… et cette bataille était différente de la guerre avec ses sentiments. Dans cette bataille, Ueda avait décidé qu’il serait aux côtés de Jin et qu’il allait l’aider. Il était certain que quelqu’un dans l’ombre, quelqu’un jouait un sale jeu. Une créature démoniaque qui voulait faire tomber Jin.
Ueda regarda l’horloge. Il savait à quel point c’était dur pour Jin de venir au travail, mais il espérait qu’il serait assez fort.
~~~
« Tu sais que tu ne peux pas te cacher pour l’éternité. » Yamapi soupira tandis qu’il regardait comment Jin était sur la chaise de son appartement, avec une expression distante, pensive, sur son visage. Jin était parfois ennuyeux avec son comportement, il se comportait comme un enfant, il pouvait être égoïste et un idiot, mais Yamapi aurait donné tout ce qu’il possédait pour revoir Jin comme ça encore une fois. Maintenant regarder Jin était suffisant pour lui donner mal à la tête.
« Je ne me cache pas. » déclara-t-il et il se releva avec une expression assez déterminée. Il ne pouvait rien faire d’autre, il devait faire face au monde. Il devait sortir et être la cible des médias, de leur haine, de leurs spéculations. Il ne savait pas s’il était vraiment prêt pour ça ou s’il voulait juste être prêt. Néanmoins il passa à côté de Yamapi et attrapa son sac.
Yamapi… Jin était plus que reconnaissant à cet homme. Pi avait décidé de rester avec lui dans son appartement et lui avait que peu importe quelle bataille Jin devait faire, ils la referaient ensemble. C’est dans le besoin que l’on reconnaît ses vrais amis. Jin connaissait ce dicton et il savait qu’il avait de vrais amis. Au moins un.
Pi lança un regard au visage fatigué de Jin que ce dernier essayait de cacher. Mais Jin semblait aussi déterminé. ‘Jin est assez fort. Il l’est. La douleur vous rend plus fort. Il n’échouera pas.’ Le leader des NewS essaya de se calmer avec ces pensées.
« T’es prêt ? » demanda Pi lorsqu’il attrapa son sac aussi. Il reçu un hochement de tête.
« Bien, on y va alors. » dit-il et il essaya de sourire, donnant une tape sur l’épaule de Jin. Celui-ci ne dit rien et parti en premier, mais s’arrêta lorsque Pi cria après lui.
« Jin ! »
L’interpelé se retourna.
« Peu importe ce qu’il se passe, rappelles toi juste, les mensonges ne gagneront pas. Et je serais toujours là pour toi. On doit garder confiance et l’espoir. »
« Tu dis que les mensonges ne gagneront pas ? La réalité n’a jamais été aussi véridique. » répondit Jin d’une voix calme. Il avait l’air d’être vide à l’intérieur. Si calme mais sans émotions à la fois. « L’espoir est le premier pas sur la route de la déception. » ajouta-t-il, regardant Pi dans les yeux et monta dans la voiture, attendant que le Pi stupéfait le rejoigne.
‘Qu’est-ce qu’il a dit ?’ Les yeux de Pi s’écarquillèrent. Ce n’était pas une phrase qu’Akanishi Jin aurait dit. Ce garçon gardait toujours l’espoir, jusqu'à la dernière minute, c’est ce qui le rendait si fort. Pi n’arrivait pas à le croire. C’était vraiment la dernière phrase qu’il aurait cru entendre de la bouche de Jin. D’un jour à l’autre Jin était devenu un vrai adulte. La mignonne attitude baka complètement disparue remplacée par un masque de froideur.
Le trajet jusqu’au travail se fit en silence. Pi conduisait, il aurait été inquiet si Jin avait prit le volant et Jin n’avait pas insisté pour conduire, contrairement à son habitude. Combien l’ancien Jin lui manquait…
Le A des KAT-TUN reposa sa tête contre la vitre et ferma les yeux. Il ne se rappelait que trop bien la conversation téléphonique.
>FLASHBACK<
« Moshi moshi ? » répondit Jin à son téléphone et en retour il eut la voix brisée d’une femme qui pleurait. Il avait immédiatement devinez qui c’était.
« Comment as-tu pu faire ça ?? Qu’est-ce que mon fils t’as fait de mal ?? Après tout ce que tu as fait tu oses encore lui rendre visite ?! T’as du cran Akanishi-kun ! Laisse le tranquille !! Ne t’avise plus jamais de lui rendre visite ! Laisse-le en paix ! Tu ne peux pas être aussi diabolique !! »
>FIN DU FLASHBACK<
Jin soupira. Il était accusé d’être la cause de l’accident de Kazuya et il savait qu’il pourrait être viré du boulot, envoyé loin du Japon et du business du Divertissement sans avoir la chance de revoir Kazuya. Allait-il le revoir encore une fois dans ces circonstances ? Les parents de Kazuya lui avaient demandé de laisser leur fils tranquille. Et peut-être que c’était le meilleur à faire. Kazuya était heureux avec sa petite-amie, il devrait lui aussi être heureux.
‘Je dois tourner la page. Pourquoi c’est si dur ??’ pensa-t-il avec désespoir et il voulait se convaincre que se trouver une petite-amie serait le mieux, mais il ne pouvait vraiment pas. Il aimait Kazuya plus que tout au monde et il ne pouvait s’imaginer aimant quelqu’un d’autre. Ses pensées furent interrompues par la voix de son meilleur ami.
« On y est. » dit Pi d’une voix sérieuse et il regarda l’entrée du building de la Johnny’s. il y avait quelques journalistes et sûrement des paparazzi cachés pas loin. Ils le savaient tous les deux, ils attendaient que Jin arrive.
Pi essaya de se calmer et de s’encourager à sortir de la voiture, mais Jin le battit et il sortit de la voiture avec un visage sans expression avant que Pi puisse le faire.
Tandis qu’ils se dirigeaient tous les deux vers l’entrée, les reporters ‘affamés d’informations et d’histoires sensationnelles’ entourèrent Jin et parlèrent tous en même temps avec excitation.
« Akanishi-san c’est vrai que vous avez causé l’accident ? »
« Akanishi-saaan ! C’est vrai que la cause de l’accident est une fille dont vous étiez tous les deux amoureux et que vous avez voulu punir Kamenashi de cette façon ? »
« Akanishi-saaaan ! »
Jin resta silencieux et son expression resta dépourvue de sentiments, il ne regarda même pas les reporters.
« Oi ! Laissez le tranquille ! » cria Pi lorsqu’il entendit la question « Akanishi-san, c’est vrai que vous haïssez Kamenashi et vous voulez qu’il disparaisse ? ». Il était plus que soulé. Comment pouvaient-ils seulement penser quelque chose comme ça ? Oh, s’ils savaient à quel point Jin aimait Kazuya ils ne poseraient pas de telles questions. Foutus reporters pour des tabloïdes diseurs de merde !
Jin posa la main sur l’épaule de Pi l’espace d’une seconde lui signalant d’arrêter, mais il ne dit rien, il commença juste à marcher vers le bâtiment.
« Yamashita-san ! C’est vrai que vous amants et que vous vivez tous les deux ensemble ? » fut la dernière question qu’ils entendirent avant de disparaître dans le building. Pi voulait continuer de leur répondre mais la voix de Jin l’arrêta.
« Laisse les dire. » fut la courte réponse. « Laisse-les croire ce qu’ils veulent. » Jin s’en foutait. Depuis un long moment il s’en foutait. Il avait juste arrêté de leur prêter attention. Il haïssait les rumeurs plus que tout. Il avait pleins d’amis garçon ou fille et il détestait le fait qu’il ne pouvait pas emmener ses amies pour un tour en voiture ou une promenade sans qu’ils soient suspectés de sortir ensemble. Les gens avaient toujours besoin de quelque chose pour les distraire. Et c’était ses supposés scandales et affaires de cœur.
Mais il n’allait pas aller leur dire que toutes ces rumeurs étaient des conneries, que ses prétendus rendez-vous avec des top-modèles ou dans ce cas Kazuya étaient faux, alors il les ignorait juste. Les gens pouvaient bien croire ce qu’ils voulaient même si ça l’ennuyait d’être catégorisé dans la catégorie playboy.
Parfois il avait l’impression que d’être une idole voulait dire être la personne la plus seule au monde. Pleins de gens étaient autour de vous mais ce n’était qu’une image. Si une rumeur était annoncée ils s’en inquiétaient toujours. Il était reconnaissant des fans qui ne l’étaient pas.
Mais il savait que cette affaire avait plus de poids que ses prétendus rendez-vous. Et maintenant, il devait faire face à tout un monde de haine. Maintenant il allait voir quels étaient ses vrais amis parmi les gens qu’il côtoyait tous les jours.
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« Il va venir. Il va venir et nous dire que ce n’est pas vrai. » aboya Kôki au manager, avec un visage en colère.
« Calme-toi Kôki ! » Maru se leva de son siège et alla aux côtés de Kôki.
« Oui, et même si ce n’est pas vrai ?! Juste regarde ici Tanaka, il est à la une de tous les journaux. Tous les journaux parlent de lui, regarde les ! »
Le manager lança une pile de tabloïdes sur la table. Les quatre garçons y jetèrent un coup d’œil et lurent les gros titres.
‘Choc ! Akanishi aurait voulu tuer Kamenashi ?’
‘Le combat des rivaux, Akanishi contre Kamenashi, finit dans un accident provoqué par Akanishi’
Et ça continuait. Mais l’article le plus choquant était celui de Friday qui disait que Jin aurait voulu tuer Kamenashi par jalousie. Les deux auraient la même petite-amie, ils avaient même nommé la top-modèle qui avait fait que Jin voulait tuer le traître Kamenashi et voulait que ça passe pour un accident.
« Qui va croire à ça ?! La merde que racontait Friday est même trop mauvaise pour être un script de drama ! » continua Kôki.
« Tanaka ça suffit ! On sait tous ce que vous ressentez mais… nous ne pouvait pas laisser ça- »
« On a confiance en Akanishi !! Moi en tout cas ! Et si Johnny veut le virer, nous ne le laisserons pas faire si facilement ! »
Ueda regarda Kôki. Comme Kôki était mignon quand il montrait sa vraie nature comme maintenant. Il embêtait toujours Jin et même si Kazuya ne l’avait pas remarqué, Ueda savait que Jin était amoureux de lui. Et il pensait que Kôki le savait aussi. C’est pourquoi il embêtait tellement Jin, le taquinant en faisant exprès d’être proche de Kame. Pour forcer Jin à aller enfin dire ses sentiments à Kame. C’était la façon de faire de Kôki. Ueda aurait souhaité qu’il réussisse. Mais la réalité n’était jamais aussi simple.
« Tu sais avec qui tu parles ? » cria le manager frustré. Ce n’était pas quelqu’un de méchant, ça commençait juste à être un peu trop pour lui à gérer.
« S’il vous plait, ça suffit ! » Ueda coupa Kôki avant qu’il ne puisse faire quelque chose de déplacé.
Ils devinrent tous silencieux, mais Kôki et le manager continuaient à se défier du regard.
« Désolé d’être en retard. » fut la voix qui attira l’attention de tout le monde sur son propriétaire.
« Akanishi ! » Kôki accouru immédiatement à ses côtés. « On a confiance en toi Akanishi, peu importe ce qui arrive ! »
« Merci. » répondit brièvement Jin et il essaya de sourire mais sans succès. Il regarda les visages de chacun et vit une inquiétude sincère sur eux. Comme ils étaient mignons, ils avaient vraiment confiance en lui.
« Akanishi, Johnny-san veut te parler. » dit le manager sur un ton stricte. Il aimait bien Jin mais il savait qu’il ne pouvait rien faire pour l’aider maintenant.
« Non ! Il ne peut pas se faire virer ! » hurla Kôki.
« Kôki ! » fut le cri sonore d’Ueda qui rendit le rappeur silencieux. Le leader non-officiel des KAT-TUN marcha vers Jin et le regarda dans les yeux. « Ne te laisse pas aller Jin. N’abandonne jamais ! » et avec ça il quitta la pièce.
‘N’abandonne jamais ? Quoi ? Qu’est-ce qu’il voulait dire ?’ se demanda Jin et il sortit pour aller voir le grand patron Johnny-san.
« Oi Tacchan, ou tu vas ? » demanda Junno mais il ne reçu pas de réponse.
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« Tu causes encore beaucoup de problèmes à la Jimusho… » constata Johnny tandis qu’il regardait le jeune homme debout devant son bureau.
« Je suis désolé monsieur. »
« Tu sais que la presse demande une conférence sur ce sujet. » Johnny se massa la nuque. Jin semblait déterminé au travers de ses yeux.
« J’étais vraiment là, mais je n’ai jamais voulu que cet accident arrive. Si une conférence de presse doit se tenir je suis prêt à l’affronter. Mais si vous voulez me licencier monsieur… Je… veux juste dire que je le comprendrais. J’aime être avec mes amis mais si vous pensez qu’il vaut mieux que je parte, je ne me plaindrais pas. Mais avant tout, laissez-moi gagner cette bataille. Je ne veux pas disparaître avec le fait que les gens pensent que j’ai voulu faire du mal à Kazuya. »
Johnny fut silencieux pendant un moment, regardant juste le jeune homme avec des yeux calculateurs.
« Hmmm. Tu as du cran Akanishi. C’est pour ça que je te garde ici. Je n’ai pas l’intention de te virer, mais peut-être qu’un hiatus ne ferait pas de mal. Mais nous discuterons de ça plus tard. J’ai pleins de choses à faire. Tu peux y aller. » Johnny regarda son bureau et les papiers posés dessus.
Jin se retourna pour partir mais s’arrêta lorsqu’il entendit Johnny dire : « Ne fait pas foirer la conférence de presse ! Ganbatte ! »
Jin hocha la tête rapidement et sortit du bureau.
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Ueda frappa à la porte des NewS. Bientôt elle fut ouverte par Ryô qui regarda Ueda avec une expression inquiète.
« Comment va Akanishi ? » demanda-t-il doucement.
« Ca ira pour lui. » dit Ueda. « Tu peux dire à Yamapi que je voudrais lui parler seul à seul ? »
Cette question surprit un peu Ryô, mais néanmoins il acquiesça et cria à l’intérieur.
« Piii ! Viens là, Ueda-kun veut te parler ! »
Quelques minutes plus tard Ueda et Yamapi étaient assis seuls dans la pièce. Un studio d’enregistrement que personne n’avait plus utilisé depuis longtemps.
« C’est à propos de Jin, n’est-ce pas ? » demanda enfin Pi.
« Oui. Nous sommes inquiets et personnellement je pense qu’il se passe quelque chose de très mauvais. »
« Je suis d’accord avec toi. Quelqu’un doit agir dans l’ombre. Quelqu’un qui veut détruire Jin. Je suis son meilleur ami. Il partage beaucoup de chose avec moi. Crois moi Ueda-kun, il n’est pas du genre à pouvoir blesser quelqu’un, et surtout pas Kamenashi. Et ce n’est pas tout, il y a quelque chose de bizarre dans cette histoire. Je suis sûr que tu as lu les tabloïdes… quelqu’un veut faire croire à Jin que je l’ai trahi. »
« Oui j’ai lu tous les journaux qui parlent de Jin. Ne te méprends pas, je le connais et je ne croirais jamais à des idioties pareilles, mais je dois les lire. De cette façon je sais comment mieux le protéger. » déclara Ueda. Il trouvait que c’était dommage si les fans croyaient en l’image que les tabloïdes donnaient toujours de Jin.
« Je comprends ce que tu ressens. Ce baka a de la chance d’avoir deux anges gardiens en même temps. » rigola Pi.
« Trois. » sourit Ueda.
« Oui trois. Si ce troisième ange n’hésitait pas, Jin serait mort ce jour là. »
« Et maintenant, c’est à Jin de protéger cet ange. Je suis sûr qu’il peut le faire. »
« A 100%. » approuva Pi.
« Pi, je ne veux pas parler dans son dos mais j’ai besoin de savoir si mon intuition est vraie ou pas. Jin est amoureux de Kamenashi n’est-ce pas ? » demanda Ueda en regardant Pi dans les yeux sérieusement.
« Plus que tu peux l’imaginer. Après qu’il ait découvert que Kazuya avait une petite-amie, ce dont je doute fortement, il est allé dans un bar et à bu jusqu'à être totalement mort. A ce moment là il m’a avoué qu’il était amoureux de Kamenashi. Mais je pense que c’est évident… »
« Oh oui… et cette petite-amie… Chinami non ? Je n’ai jamais entendu parler d’elle avant, Kamenashi n’en a jamais parlé et je l’ai vue, ce n’est pas le genre de filles sur lesquelles Kamenashi flasherait je pense. »
« Oui et elle est suspecte. Elle savait quelque chose qui n’était pas mentionné dans les magazines. Comment pouvait-elle le savoir ? Je pense que l’on devrait garder un œil sur elle. » Yamapi vit Ueda approuver.
« Et on doit garder Jin… mais pour le moment nous devons retourner au travail. » Ueda se leva. Il était soulagé que Jin ait des amis comme Yamapi. Il était sur le point de sortir de la pièce lorsque Yamapi demande :
« Au fait, tu penses que Kamenashi aime Jin ? »
« C’est évident. » sourit Ueda.
Pi hocha la tête. « Eh~. Ils sont trop bêtes, tout le monde sauf eux sont au courant. »
« Tu sais Yamapi, je pense que cette tragédie fortifie leur lien et si il y a un happy end, pendant cette période ils auront réalisé à quel point l’autre est important et ils vivront ensemble et heureux. »
Pi soupira et leva la tête vers le plafond de la pièce. « J’espère que ça sera comme ça. »
~~~
La conférence de presse était prévue dans deux jours et le destin de Jin allait être décidé d’après les résultats de cette conférence.
« Il me manque… Il me manque tellement… » Jin était assit dans sa voiture à côté de Yamapi et se reposait contre son siège les yeux fermés. Il ne voulait pas pleurer. Peu importe combien sa journée avait été dure, peu importe combien il était épuisé et prit de vertiges, il ne devait pas abandonner et pleurer comme un enfant. C’était si simple… penser à dormir pour toujours et ne jamais se réveiller, s’enfuir de tous ces problèmes… mais ce n’était pas le genre de Jin.
Mais c’était étrange. Pas seulement mentalement, mais aussi physiquement il se sentait faible depuis qu’il n’avait plus vu Kazuya. Ce n’était presque qu’un jour, mais sachant qu’il n’avait plus le droit de voir Kazuya, il se perdait un peu plus.
Yamapi observa son ami pâle à côté de lui et répondit simplement. « Bah va le voir. »
« Je ne peux pas et tu le sais. » soupira Jin et il ouvrit les yeux.
« Jin, bats toi pour ton amour. N’abandonne pas si facilement. Va voir ses parents, dit leur ce qu’il s’est passé. Tu dois leur dire. Fait le pour Kazuya ! » La voix de Pi était à la fois gentille et dure.
« Pour lui ? C’est le mieux pour lui que je reste loin. »
« Jin ! Tu ne peux pas être baka à ce point !! Tu ne vois pas ce qu’il se passe là ? Tu t’es tellement enfermé dans ta propre misère que tu n’es plus capable de voir clairement ce qu’il se passe autour de toi. Juste ouvre les yeux. Pourquoi penses tu avoir vu Kamenashi en ce jour de pluie ?? Je ne sais pas ce que c’était, mais c’était pas quelque chose de normal. Un miracle. Il- »
« Stop !! Juste, arrête Pi ! Tu ne vois pas à quel point c’est dur pour moi ?! Ne le rend pas encore plus dur !! » s’exclama Jin. Il en avait assez, il était plus que déchiré et était sur le point de perdre totalement espoir.
« Tu penses que je ne le sais pas ?! Pense Jin, réfléchit cette fois, je t’en supplie !! »
« Laisse moi tranquille ! » répliqua Jin et il sortit de la voiture.
« Jin ! »
« J’ai besoin de marcher, à plus tard. » Sa voix était si froide et sans espoir que les yeux de Yamapi s’écarquillèrent. Il voulait retenir Jin, mais il était paralysé, incapable de bouger. Comment les choses pouvaient-elles redevenir bien ?
~~~
Le Kazuya dans la boite s’assit, avec un petit sablier dans la main. Chaque petit grain de sable représentait une seconde et faisait resurgir un souvenir. Il avait froid, il frissonnait, juste en regardant l’objet dans sa main qu’il tenait précieusement. Il pouvait si facilement se briser… que se passerait-il s’il le brisait ?
Est-ce qu’il représentait sa vie ? Il avait commencé à voir ce sablier au moment où cette fille était entrée dans sa vie. Et tous les jours, le sable coulait de plus en plus vite. Il ralentissait que lorsque Jin était près de lui.
Lorsque le dernier grain de sable allait tomber sa vie serait-elle finie ? Pourquoi ne pouvait-il pas le jeter ? Qu’est-ce qui le retenait ?
Sunadokei - TegoMass 音のないサヨナラには 切なさが滲んで (la douleur recouvrait l’adieu qui n’avait pas de voix)
君が背中を向けたその時 涙が急にこぼれた (lorsque tu t’es retourné, mes larmes ont soudainement commencées à couler)
そして通り抜けられない 迷路の中に 君を探す (dans un labyrinthe dont je ne peux sortir, je te cherche)
心はどこまで 痛みを背負えるだろう? (jusqu'à quand ce cœur devrait-il supporter la douleur ?)
砂時計は 最後の一粒だけ まだ少しためらってる (le sablier est la dernière pièce qui hésite toujours un peu)
Jin marchait dans les rues de Tôkyô, beaucoup de gens autour de lui, mais il ne leur prêtait pas attention. Toutes les choses vivantes n’étaient que des ombres pour lui. Il voulait la paix, le futur dont il avait toujours rêvé. Il voulait tellement être avec son Kazuya. Pourquoi ça devait être comme ça ?
信じてた君と出会い 恋をした気持ちを (après t’avoir rencontré je croyais en l’amour)
それ以外には何もいらない それが全てと思ってた (je pensais n’avoir besoin de rien d’autre)
なぜか大切に思う程 傷つけてたり傷ついてる (pourquoi sommes nous blessés et blessons ceux que nous chérissons ?)
忘れてしまえばどんなに楽なんだろう? (serait-ce vraiment mieux si j’oubliais tout ?)
砂時計は 最後の一粒だけ まだ少しためらってる (le sablier est la dernière pièce qui hésite toujours un peu)
Il ne savait pas pourquoi, mais il avait le sentiment au fond de son cœur qu’il devait tourner la tête et regarder en l’air. C’est ce qu’il fit et ses yeux s’écarquillèrent. Il vit un magasin, avec plein de sabliers en vitrines. Puis l’image soudaine de Kazuya, tenant un sablier dans sa main et chantant une chanson, apparue dans son esprit. Il reconnu la mélodie « Sunadokei »… un sablier…
Lorsqu’il revint à la réalité, ses yeux devinrent humides. Pourquoi ses visions étaient toujours connectées à de la musique ? Kazuya… Il avait besoin de voir Kazuya ! Il commença à courir mais il entendit une voiture klaxonner.
« Besoin d’un chauffeur ? » demanda Yamapi avec un sourire et Jin hocha la tête avec détermination.
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心はどこまで 痛みを背負えるだろう? (jusqu'à quand ce cœur devrait-il supporter la douleur ?)
砂時計は 最後の一粒だけ まだ少しためらってる (le sablier est la dernière pièce qui hésite toujours un peu)
いつまでもためらってる (il hésite pour toujours)
Le Kazuya dans la boite fini de chanter et reposa doucement le sablier sur le sol. Il avait presque oublier la fille assise à côté de lui toute la journée et qui parlait non-stop. A ce moment là, il entendit la porte s’ouvrit et il pria que ce soit Jin.
~Jin ?~
« Kazuya… mon chéri… » la voix de sa mère. Jin allait-il lui rendre de nouveau visite ?
« Chinami-chan, j’ai besoin de parler à mon fils seul. Ça ne te dérange pas ? » demanda sa mère gentiment mais tristement.
« O..oh, bien sûr. Je serais dehors si vous avez besoin de moi. » Chinami embrassa Kazuya sur la joue et se leva.
~ Ne t’avise plus jamais de refaire ça !~ protesta Kazuya.
La fille sortit de la chambre et trouva Tomoko qui attendait là.
« Nah, comment se passe ton plan ? Ca marche bien avec Akanishi ? »
« Oh, je n’ai pas encore mit mon plan en action, peut-être que j’en aurais même pas besoin vu que la famille de Kamenashi lui à interdit de lui rendre visite. Je suis sûre qu’il viendra de toute façon, mais si non, je lui rendrais visite et je mettrais mon plan en action. »
« Très bien. Ganbatte Tomo-chan ! » Chinami eut un large sourire.
« Hai ! Ganbaru yo ! » Tomoko approuva avec le même grand sourire.
De retour dans la chambre, la mère de Kazuya s’assit aux côtés de son fils et écarta une mèche rebelle de son visage endormit, les larmes aux yeux. Elle avait vu Kazuya grandir, il était celui de la famille dont elle avait toujours était fière, et un fils qui avait toujours était là lorsque sa famille avait besoin de lui. Malgré sa quantité de travail, sa mère pouvait toujours compter sur lui.
Ça faisait tellement de peine de voir son fils comme ça. Le Kazuya énergique, qui était toujours si gentil, qui mettait toujours des couleurs dans la vie de sa famille et de ses proches. Sa mère pouvait toujours voir le petit garçon, qui courait dans ses bras à chaque fois qu’elle venait le chercher au jardin d’enfants. Elle pouvait se souvenir de chaque anniversaire de Kazuya. C’était toujours spécial, seulement les amis proches et la famille. Kazuya souriait tout le temps et était très intelligent, même quand il était petit. Il ne se plaignait jamais, acceptait tous les cadeaux, même si sa mère savait que Kazuya n’aimait pas vraiment ce qu’il recevait parfois de ses proches. Le garçon heureux, qui était toujours sérieux, mais qui avait de la grâce et de la liberté.
Elle se rappelait le premier match de baseball de Kazuya. Comment il rayonnait lorsqu’il avait gagné. Kazuya travaillait tellement dur, même lorsqu’il était petit garçon. Et ce côté n’avait pas changé.
Mais en vérité, d’une certaine façon Kazuya avait changé. C’était depuis que KAT-TUN avait été formé ou même avant. La première année Kazuya avait été très enthousiaste et excité de devenir une idole et il parlait beaucoup de comment il avait réussi à se trouver de bons amis qui semblaient avoir changé sa vie. Son meilleur ami, Akanishi Jin était devenu un visiteur fréquent à la maison des Kamenashi et les parents de Kazuya étaient heureux de la façon dont Kazuya souriait à chaque fois qu’il était là. Akanishi l’aidait, et aidait la famille aussi. Ils l’aimaient bien et le considéraient comme un second fils.
Mais le temps passa, Kazuya était devenu plus réservé. Akanishi venait de moins en moins chez eux et même lorsqu’il rendait visite, il y avait de la tension dans l’air. Quelque chose que la mère de Kazuya n’avait jamais vraiment comprit. Comment un ami si proche pouvait-il devenir si distant si facilement ? Elle n’avait jamais su ce qui avait pu causer ça et pourquoi son fils évitait de parler d’Akanishi. Parfois lorsqu’il revenait du boulot, Kazuya allait juste dans sa chambre sans manger et n’en sortait pas. Elle était triste que Kazuya ne partage pas ses problèmes, il avait l’air si loin. Aussi loin que maintenant. Entendu ici à cause de son ami, avec qui il et toute la famille partageait tant de souvenirs.
Qu’est-ce qu’il s’était passé entre son fils et Akanishi ? Et comment avait-il pu trahir Kazuya ? Avec quoi son fils avait-il blessé Akanishi ? Elle avait décidé de ne jamais pardonner Jin.
« Ne t’inquiète pas Kazuya. Cet homme sans cœur ne viendra plus jamais ici. » murmura-t-elle. Le Kazuya dans la boite leva la tête et paniqua.
~Quoi ?? Qui ? Tu veux dire… Dis moi que tu ne parles pas de Jin.~
« Maintenant je sais ce qu’il s’est passé. Tout le Japon le sait. Ne t’inquiète pas mon chéri, Akanishi-kun sera puni comme il le mérite. »
~ Puni ?! Quoi ? Il n’a rien fait de mal ! Quel que soit ce qu’il y a de marqué dans les médias, Jin est innocent ! Et il est ma seule lumière !~
« Ton père et moi lui avons interdit de te rendre visite. Et nous allons vraiment l’empêcher de venir ici. »
~Non !! Non non non !! J’en ai assez !! Assez !!~ Kazuya commença à sangloter. Depuis la minute où il avait entendu Pi parlé à propos d’un magazine il essayait de rester fort. Mais il ne pouvait pas en supporter plus longtemps.
~ Je veux que tu me laisses tranquille !! Laissez-moi tous tranquille !! Jin !! Jiiiiiin !! J’ai besoin de toi !! J’ai besoin de toi ou je vais mourir !! Je ne veux plus vivre comme ça ! Assez de douleur, assez de mensonges ! Jin !!!~
~~~
« Ok on n’y est. Et maintenant, dit leur tout ! » sourit Yamapi au Jin nerveux. Il commençait à adoré son ami. Aucun doute que Jin était malade et épuisé mais cet homme avait tellement de volonté qu’il pouvait rester sain d’esprit après tout ce qui se passait.
~~~
Le corps de Kazuya commença à trembler de la même façon que la fois où il était presque mort. Les yeux de sa mère s’écarquillèrent pleins de larmes.
« Pas encore… Kazuya !! » Elle sauta de sa chaise et serra la main de son fils.
« Kazuya, j’appelle le docteur ! » Elle se précipita à l’extérieur et à crier désespérément. Elle pensait devenir folle. C’était la deuxième fois que son fils entrait dans un état critique, elle avait peur de le perdre.
~ Je n’ai pas besoin… d’un docteur !!~ cria le Kazuya dans la boite. ~ Jin ! Jiiiin !!~
Les médecins arrivèrent immédiatement et donnèrent à Kazuya la médecine intraveineuse comme la dernière fois, mais sans effet. Le corps du jeune homme continua de trembler et son pouls chutait dangereusement.
« Encore une fois ! Encore une fois ! On va le perdre ! Dépêchez ! »
La mère de Kazuya pleurait de tout son corps et répétait le nom de Kazuya avec des mots d’encouragement.
~Jin ! Jiiin !~ La Kazuya dans la boite commença à perdre conscience.
Les yeux des docteurs s’écarquillèrent tout comme ceux de sa mère. Le bras de Kazuya se tendit, les yeux toujours fermés, son pouls chutant toujours, mais il bougea sa main et ils virent une larme couler sur sa joue de ses yeux fermés.
« J…Jin ! Jin ! » dit Kazuya d’une voix faible, sa main toujours tendue dans les airs comme s’il attendait que quelqu’un la prenne.
Sa mère ne comprenait pas vraiment, mais elle savait, elle devait appeler Akanishi maintenant si elle ne voulait pas que son fils meurt.
Elle couru hors de la chambre d’hôpital et juste quand elle était sur le point de sortir son téléphone avait des mains tremblantes, elle vit Jin au détour du couloir. Elle couru désespérément dans sa direction et lui agrippa le T-shirt. Elle ne pouvait même plus parler correctement.
« Aka..Akanishi-kun…aide… Kazuya il… il est… »
Les yeux de Jin s’emplirent d’inquiétude et il eut peur. Qu’est-ce qu’il se passait avec Kazuya ? Il couru aussi vite qu’il pouvait dans la chambre et ses yeux s’écarquillèrent. Kazuya tendait la main, répétant son nom faiblement. Sans réfléchir, il accourut immédiatement à ses côtés et prit la main dans la sienne, enlaçant ses doigts avec ceux de Kazuya et il commença à pleurer tout en embrassant la main de Kazuya.
« Kazuya, je suis là… shhh… Kazu… ne meurt pas s’il te plait, je t’en supplie !! » Au choc et à la surprise de tout le monde, le pouls de Kazuya retourna à la normal et son corps arrêta de trembler. Jin sentit que la main dans la sienne redevenait sans réponse et il la prit dans sa deuxième main aussi. Combien de fois c’était-il dit ‘les hommes ne pleurent pas’. Mais il ne pouvait rien y faire. Pas quand Kazuya était entrain de mourir devant ses yeux.
Il ne savait pas ce qui s’était passé, il avait juste l’impression de voir plus claire maintenant. Il commençait à comprendre que Kazuya avait autant besoin de lui que lui de Kazuya.
Tout le monde regardait les deux garçons ahurit. Ils étaient stupéfaits. Les médecins ne comprenaient pas pourquoi la médecine n’avait eu aucun effet et comment Kazuya pouvait parler tout en étant toujours dans le coma.
La mère de Kazuya était la plus confuse. Qu’est-ce que ça voulait dire ? Akanishi Jin ne venait-il pas de sauver la vie de son fils ? N’était-il pas sensé rester loin parce qu’il était dangereux ? Pourquoi son fils n’arrêtait-il pas de répéter le nom d’Akanishi ?
« Akanishi-kun… » commença-t-elle tandis qu’elle baissait les yeux vers le garçon qui pleurait toujours, tenant la main de son fils avec tant de bienveillance, tant d’émotions. Le jeune homme tremblait un peu, frottant son nez contre la main de son fils.
Jin leva les yeux, mais ne lâcha pas la main de Kazuya.
« Je resterais à ses côtés. Vous ne pouvez pas m’interdire de le voir ! » dit-il avec détermination, serrant la main de Kazuya. Il devait être dur, même avec la mère de Kazuya. Il en avait plus qu’assez, personne ne pourrait lui retirer Kazuya.
Tomoko et Chinami regardaient la scène avec un air pas très satisfait sur leurs visages.