Это снова про ВФР, и опять по узко-судебному вопросу. Помните Робера Лоне? которым дразнили обитателей интернета, делая вид, что блюдут авторские права? Ну вот, кто-то послал авторские права в\на\к и довел дело до конца.
Поскольку книжка на "вражеском" ресурсе архив.орг, не всякая птица туда долетит, с прокси или без, поэтому
размещаем на общедоступном облаке ("свое, родное, настоящее" - ха-ха после каждого слова).
Персонаж
всё тот же, одиозный.
Автор забавник. Предисловие с шпильками по адресу Олара мне очень нравится.
Robert Launay
BARÈRE, L’ANACRÉON DE LA GUILLOTINE
издание 1929 года
Что я успела пробежать наискосок.
1. Демервиль. Никакого информационного прорыва, лишь то, что и без Лоне все знают; единственно - отсылка к эпизоду в ночь на 10-е термидора (мы обсуждали эпизод по другим, хронологически предшествующим Лоне, текстам).
"...- Il faut savoir mourir à notre poste, » dit Billaud. Au vrai personne n’y tenait, lui moins que tout autre. Ils demeuraient inertes de consternation et comme pétrifiés dans l’hébétement du désespoir. L’initiative d’un citoyen peu connu les sauva et détourna le cours de la Révolution. Une fois terminés les expansions et les transports auxquels se livraient Hanriot et ses sauveurs, Coffinhal conseilla de fondre immédiatement sur la Convention. Il n’avait pas tort. Elle et ses Comités détenaient tout le pouvoir légal. Hanriot se disposait à faire opérer le mouvement, quand de la foule s’élance un jeune homme, qu’on sut depuis être le chef du Secrétariat du Comité de Salut Public et l’intime de Barère, Dominique Demerville138. Se jetant devant le général sans-culotte et gesticulant, il se met à crier à tue-tête : « A bas Hanriot ! Hors la loi ! Hors la loi ! » Ce mot magique anime en un instant la multitude composée de partisans de la Convention. Ils le soutiennent et avec lui clament : « Hors la loi ! hors la loi ! » Le bravache, qu’intimide l’attitude hostile de la masse populaire, prend peur tout à coup, tourne bride et part dans une nouvelle chevauchée, suivi de Coffinhal et de ses fiers-à-bras."
Буквально - в огонь и в воду.
2. Маргарита и Анри Соколовы. Тоже ничегошеньки нового, разве что упоминание кого-то из семьи в качестве военнослужащего под командованием Леклерка. На Сан-Доминго. Причем тут ББ, хотелось бы мне понять.
"Barère avait si peu maintenant l’intention de partir qu’il courut se cacher rue Montorgueil, chez le comédien Artiguenave, un compatriote. Le propriétaire, fervent démocrate, lui affecta bientôt un autre logis dans sa maison. Il s’y morfondait, n’ayant d’autre distraction que la lecture des feuilles royalistes au « style de cannibales ». Heureusement le venait visiter, « comme un ange gardien », certaine demoiselle Lefauconnier, dont la mère entretenait avec lui des relations amicales. Celles-ci remontaient, dit-il, à 1803, au temps de l’expédition de Saint-Domingue. Par une recommandation au général Leclerc, il avait fait engager le fils Lefauconnier comme volontaire. Ce qu’il ne révèle pas, c’est que Marguerite, son ange gardien, était sa maîtresse et qu’il en avait un fils198, alors âgé de cinq ans. Ainsi s’explique l’assiduité singulière avec laquelle cette personne veillait sur lui et l’aidait à correspondre avec l’extérieur. Elle allait voir chaque jour 6, rue Le Peletier, un parent de Barère, Nicolas Carles, qui, établi dans son appartement, lui gardait sa correspondance."
Отметила еще такой пассаж:
"Quand la Chambre, en votant l’amnistie, eut précisé qu’elle l’excluait du nombre des bénéficiaires, Barère, voyant la ténacité des rancunes et songeant au peu d’indulgence qu’on aurait pour lui s’il était arrêté, fut repris d’une grande impatience de s’échapper et de quitter la France. Mais Marguerite Lefauconnier se refusait à laisser sa mère ainsi que son enfant. Il dut l’aiguillonner par les arguments de l’intérêt, promettre de consolider leur union, d’assurer son avenir et celui du petit."
Сам ли придумал или кто-то подсказал???
3. И мой самоненазванный племянник, то бишь подзащитный, сиречь ведущий пациент. Это НЕ информация - это интерпретация к
размышлизмам о "списке Робеспьера".
"Dernièrement Robespierre jeune, venu au Comité sous un prétexte quelconque, lui avait dit ce mot qui l’avait glacé : « Tu as maltraité mon frère. Nous t’avons manqué le 31 mai 1793, nous ne te manquerons pas le 31 mai 1794. » Barère maintenant, afin de flatter le dictateur, protestait de son respect pour lui auprès de tous ceux qui le fréquentaient. Vilate, il le savait, faisait entre eux la navette. Aussi le lui vantait-il sans mesure. « Mon génie étonné tremble devant le sien », lui déclamait-il un jour, au grand amusement du roué, qui savait à quoi s’en tenir. Quand Barère rencontrait David, il mettait la conversation sur le grand homme et louait avec transports la hauteur de ses vues, la pénétration de son esprit sublime. « Il savait, dit Courtois, à qui il parlait et comment il fallait parler132. » Plus circonspect que jamais et se surveillant avec un soin extrême, il se garda bien de trop s’engager, quand Fouché le sollicita d’agir. Mais il se montra suffisamment d’accord avec lui pour pouvoir, si l’on renversait le tyran, le renier avec éclat.
- Ce sont là, répliquai-je, les scélérats, les hommes corrompus de la Convention ? Nous nous séparâmes, lui dans un accablement affreux, moi consterné de ce que je venais d’entendre. » Consterné ? Jubilant au contraire ; car rien n’enchantait Vilate comme de semer une grosse nouvelle et surtout d’animer les haines. Cette série de noms, Barère l’avait lâchée comme dans l’abandon du désespoir, mais avec l’intention de la faire colporter par le fourbe. Les intéressés et leurs amis, ne doutant pas de l’authenticité d’un avertissement qu’on tenait de Robespierre lui même, ne verraient plus de salut que dans l’assaut immédiat."
Если поможете, товарищи, собрать компромат досье на Р.Лоне, будет неплохо. Что он еще, собственно, написал, и как их антисотрудничество с Оларом развивалось.