j'aime les mots. j'aime lire ce que les gens qui aiment les mots écrivent. je ne sais pas si j'aime les mots comme ils veulent se faire aimer, comme je pourrais les aimer. je les aime mais je ne sais comment l'exprimer ( Read more... )

Quand on ne comprend pas les gens, on retourne a nos machines en se disant qu'elles au moins, elles comprennent notre langage. Les gens sont comme des machines. Il fait apprendre leur langage plein de point-virgule et de suspensions ( Read more... )

la froideur que tu n'es plus là, quand c'est moi qui voulait s'éloigner de toi. la crevasse. la déchirure, comme une langue qu'on décolle d'un poteau quand il fait froid. je croyais être sans scrupules, folle comme le vent alizé, mais je suis solide comme une maison en béton de bunker. la glace en forme de couteaux dans le coeur - je ne sais pas si ( Read more... )

nous sommes des robots des machines souriantes ( Read more... )

dans la grande ville, il y a des hauts fonctionnaires partout. talons hauts, cravates, maquillage. je ferme les yeux, je ne suis rien; je les ouvre, et rien n'a vraiment changé. quand on oublie la laideur, il ne peut rester que la beauté. les seules choses qui sont vraies sont celles que l'on décide d'accepter et de prendre avec soi. les autres - ( Read more... )

comme un lézard, je recherche les parterres de gazon, les carrés de soleil, les arroseurs automatiques. quand on marche des kilomètres sans souliers, l'asphalte devient vite brûlante. j'avais presque oublié comment on fait pour s'amuser. ça n'a pas été trop long. heureusement que j'ai pris ce jour de congé de la routine, stupide routine dans ( Read more... )

ohé, bande de gambadants, voici une annonce;
colectivo, jeudi 11 juillet, stade du maurier, 21 h, gratos.
soyez de la fiesta!

j'étais en 1969 pour de vrai. j'ai réalisé tant de rêves. (et on a brûlé un drapeau des états-unis. ouiii. ahhhh.)

c'était tellement ahhh que les mots n'existent pas. les plus beaux souvenirs sont dans ma tête, c'est tout.

je veux être apatride et flotter sans appartenance. fêter sans appartenance, sans se faire identifier, classer, numériser. juste un rassemblement pour se rassembler, et pas pour se ressembler. et surtout pas pour dénigrer collectivement. moi, j'suis pas raciste, mais j'aime pas les nègres, qu'ils disent, juste avant de se sauter dessus pour se ( Read more... )

j'aime me dire que je suis en pyjama, ça me donne l'impression de faire partie des gens respectables, de ceux qui vont s'acheter des pyjamas au magasin.

claudia est belle. voilà ce que j'avais à dire. et j'ai hâte de mettre ma robe que je vais teindre demain. elle est fantasmitique.


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